Violences conjugales et intrafamiliales : les dénoncer, se faire accompagner

Les violences conjugales et intrafamiliales : de quoi parle-t-on ?

Les violences intrafamiliales interviennent au sein de la famille et du foyer. Elles sont généralement le fruit de violences conjugales (au sein du couple) mais peuvent également atteindre les enfants. Elles peuvent prendre la forme d’actes de violences physiques, psychologiques, économiques ou sexuelles. Elles sont interdites par la loi et doivent être dénoncées.

Il peut être extrêmement difficile de sortir du cercle vicieux des violences conjugales ou familiales (peur des représailles, emprise de l’agresseur, conditions socio-économiques, etc.). Il est donc nécessaire (même si ce n’est pas facile) d’en parler à des proches et/ou des professionnels spécialement formés, afin de sortir de son isolement et de se sentir soutenus.

Parents 31 vous accompagne dans cette démarche. Vous trouverez ci-dessous des contacts et ressources utiles en Haute-Garonne.

Violences conjugales et/ou familiales : que faire en cas d’urgence ?

Vous êtes victime ou témoin de violences et souhaitez agir en urgence ?

Pour alerter et/ou signaler des violences en urgence, vous pouvez : 

• Appeler le numéro d’urgence 112.
• Alerter les forces de l’ordre soit en :
  • composant le 17,
  • envoyant un sms au 114 (notamment pour les personnes sourdes, malentendantes ou aphasiques).
• Vous rendant dans le commissariat ou la gendarmerie les plus proches de chez vous.
• Vous pouvez signaler des violences sexistes et sexuelles sur cette plateforme : arretonslesviolences.gouv.fr.

Vous avez besoin de trouver un hébergement d’urgence ?

Contactez le 115. Pour connaître vos droits en termes de logement pour se mettre en sécurité, quitter le domicile, rechercher un nouveau domicile dans le guide “Logements et violences conjugales, quels sont vos droits ?”, réalisé par la Caf de La Haute-Garonne, en partenariat avec l’ADIL 31. 

Pour consulter le guide, cliquez sur la couverture ci-dessous :

Pour bénéficier de l’aide d’urgence aux victimes de violences conjugales

Depuis décembre 2023, les personnes subissant des violences conjugales peuvent bénéficier de l’aide d’urgence pour les victimes de violences conjugales (AVVC) versée par la Caf. Cette aide permet d’obtenir un soutien financier pouvant permettre  de s’éloigner physiquement de l’auteur des violences et faire face aux dépenses immédiates en attendant de trouver des solutions durables.

Selon votre situation financière et sociale, elle se présente sous forme :

• D’une aide non remboursable.
• D’un prêt sans intérêt. Dans le cas d’un prêt, l’auteur des violences pourra être condamné à rembourser le prêt à la place de la victime. 

Retrouvez les conditions et montants de l’aide d’urgence pour les victimes de violences conjugales sur le site Caf.fr.

Violences conjugales et familiales : se faire accompagner en Haute-Garonne

Pour trouver du soutien, des conseils pour vous protéger et des informations juridiques, vous pouvez faire appel à : 

• Un travailleur social de la Caf. Celui-ci peut vous recevoir sur rendez-vous et vous proposer une écoute et un accompagnement dans les démarches administratives (les droits Caf, le logement, etc.), dans l’organisation familiale et une orientation vers des associations spécialisées si vous le souhaitez. Pour prendre rendez-vous, contactez le pôle social de la Caf au 05 61 99 74 05 ou par mail à l’adresse suivante : pole-social-territorialise@caf31.caf.fr.
• Des associations en Haute-Garonne :
  • À Toulouse :
    • Association Promotion Initiative Femme - APIAF : 05 62 73 72 62.
    • Association Olympe de Gouges.
    • France Victime 31 : 05 62 30 09 82.
    • CIDFF Haute-Garonne : 05 34 31 23 31.
    • L’enfant bleu - Enfance maltraitée : 05 61 53 21 10.
    • Vivre autrement ses conflits (AVAC) : 05 61 21 05 28.
  • À Muret :
    • Du côté des femmes 31 : 05 34 63 16 74.
  • À Saint-Gaudens :
    • Femmes de papier : 05 61 89 43 07.

Pour voir toutes les structures et associations en Haute-Garonne.

• Un avocat, spécialement formés aux violences conjugales ou intrafamiliales, en appelant le numéro vert 0 805 01 70 15.
• Le planning familial, lieu d’information, d’écoute et d’échange ouvert à tous, gratuit et confidentiel - 05 61 25 54 17.

Vous pouvez également échanger via :

• Les numéros d’écoute,  accessibles 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, totalement gratuits, anonymes et ne figurant pas sur les factures de téléphone
  • 3919 – Violences Femmes Info : cette ligne d'écoute créée par la Fédération nationale Solidarité femmes (Fnsf) permet aux femmes d'être soutenues par une équipe professionnelle du secteur social et médical et d'obtenir des conseils et des informations. À noter : ce service ne traite pas les situations d'urgence (contrairement aux services de police ou de gendarmerie).
  • 119 – Allô enfance en danger : cette ligne s'adresse aux enfants / adolescents victimes de violence ou aux adultes témoins de maltraitances. Un chat est également disponible pour les tous les enfants et jeunes de moins de 21 ans. 
• Un tchat : ouvert du lundi au samedi de 10 heures à 21 heures (hors jours fériés), ce chat en ligne créé par l’association "En avant toute(s)" et hébergé sur le site Commentonsaime.fr permet de prendre contact avec des professionnels et d’être conseillés et redirigés les structures adaptées.

Ressources pour aller plus loin

• Le site “Arrêtons les violences” : ce site institutionnel permet de dénoncer et de se faire aider et accompagner en cas de violences sexistes et sexuelles.
• Le site du Conseil Départemental de l'Accès au Droit (CDAD) pour trouver une consultation gratuite avec un professionnel du droit près de chez vous.
• “Violences éducatives ordinaires, et si on faisait autrement”, de mpedia. Selon l'observatoire de la violence éducative ordinaire, 85 % des parents français utilisent les Violences Éducatives Ordinaires (VEO). En France, un enfant sur deux est frappé avant l'âge de 2 ans, et les trois quarts avant l'âge de 5 ans. Pourtant en juillet 2019 le Parlement français a adopté une loi mettant fin au "droit de correction", interdisant de fait les VEO. Des experts vous donnent des clés et des outils concrets pour vous aider au quotidien sur mpedia.fr (le site grand public de l’Association française de pédiatrie ambulatoire), dans la rubrique dédiée “VEO, si on faisait autrement” ?