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Parents 31

Tout savoir sur l’entretien postnatal précoce

femme discutant avec un médecin

10 à 20% des femmes qui accouchent vivent une dépression post-partum dans les semaines qui suivent. Pour limiter ce risque, l’entretien postnatal précoce permet aux femmes de bénéficier d’un accompagnement professionnel. Explications.

 

Qu’est-ce qu’un entretien postnatal précoce ?

Appelé aussi EPNP, l’entretien postnatal précoce a pour objectif de prévenir la dépression post-partum et de vous accompagner après un accouchement. Pour cela, un médecin ou une sage-femme vous propose un rendez-vous, en cabinet ou à domicile, afin d’échanger avec vous sur vos besoins et vos attentes et tente de repérer d’éventuels facteurs de risques de dépression post-partum. Il ne s’agit pas d’un examen clinique, sauf si la situation le nécessite.

 

Quelles sont les modalités de l’entretien postnatal précoce ?

L’EPNP est obligatoire entre la 4e et la 8e semaine après l’accouchement. Il est pris en charge par l’Assurance Maladie à hauteur de 70%. Si vous en ressentez le besoin ou si des signes de dépression post-partum sont identifiés, il est possible de réaliser un deuxième entretien entre la 10e et la 14e semaine qui suit l’accouchement.

L’entretien postnatal précoce est également ouvert à l’autre parent, qui peut également avoir besoin d’un accompagnement après une naissance.

 

Et après ?

Une fois l’EPNP réalisé, si la mère en éprouve le besoin, d’autres rendez-vous médicaux, pris en charge par l’Assurance Maladie, peuvent lui être proposés :

  • des visites à domicile jusqu’au 12e jour de l’enfant par une sage femme ;
  • deux séances de suivi postnatal avec une sage-femme, du 8e jour jusqu’à la 14e semaine après l’accouchement ;
  • de la rééducation périnéale et abdominale ;
  • le PRADO maternité, un service qui permet aux femmes ayant accouché de quitter la maternité en bénéficiant d’un suivi à domicile par une sage-femme.

 

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